Kéfir, le génie dans la bouteille…

 à faire soi même…

le kéfir est une boisson aux bienfaits universels.

Excellent probiotique, il aide à rétablir la flore intestinale, protège le système digestif, dynamise le système immunitaire, combat l’inflammation, régule l’hypertension et atténue l’asthme. On aurait tort de s’en priver ! Découvrez comment bien préparer cet élixir de santé et comment vous en délecter.


Des études scientifiques menées essentiellement depuis la fin des années 1990 ont permis de vérifier sur des cultures de cellules et des animaux ce que l’expérience empirique de millions d’utilisateurs avait déjà démontré : son action vertueuse sur la flore intestinale (désormais appelée microbiote). Mais la symbiose de bactéries et levures (au nombre d’au moins 50) qui font la richesse des grains de kéfir est très loin d’avoir livré ses secrets.

Le kéfir trouverait ses origines en Asie centrale  : les tribus nomades qui parcouraient ces immenses étendues transportaient leur lait de renne, de chèvre, de brebis ou de yak dans des outres en peaux de bêtes, à l’intérieur desquelles se déclenchait une fermentation spécifique facilitant la conservation du précieux breuvage.

Cette « technique » fut dupliquée dans de nombreuses régions, avec du lait de vache, mais aussi du lait de chamelle et de jument, au Kazakhstan, en Mongolie, au Turkménistan et même en Éthiopie

Parallèlement au kéfir de lait et ses souches spécifiques, certaines régions comme le Tibet, le Japon ou l’ancienne Perse auraient développé un kéfir de fruits, aux propriétés similaires. Si le kéfir de lait s’est naturellement implanté dans l’hémisphère nord, probablement du fait de ses traditions d’élevage, le kéfir de fruits est plus couru dans l’hémisphère sud. 

Voici celui qui nous intéresse ici aujourd’hui

grains frais

La clé de l’élaboration de cette boisson appelée kéfir tient dans ses grains, sorte de petits agrégats blancs aux faux airs de tête de chou-fleur. L’origine de ces grains est entourée d’un épais mystère : la légende voudrait que les premiers grains de kéfir et le moyen de les utiliser aient été offerts par un dieu à un vénérable ancien pour récompenser sa fidélité et sa sagesse.

L’une des variantes de cette légende attribue ce don au prophète Mahomet à l’endroit de membres de tribus musulmanes du Caucase. Ce qui expliquerait que les grains de kéfir sont souvent appelés « millet du prophète » dans les régions relevant de cette confession.

Le secret de ces grains aurait été jalousement gardé, pour ainsi dire de père en fils (ou de mère en fille), par les bénéficiaires de cette offrande divine, jusqu’à ce qu’un jour, un grain tombe entre les mains d’un indigent et commence essaimer dans la région, puis vers des horizons bien plus lointains.

La complexité et la subtilité de ces grains se prêtent mal à l’industrialisation à grande échelle. Les kéfirs tout prêts du commerce ne renferment que quelques-unes des souches originelles, dans un souci ‒ certes légitime ‒ de calibrage marketing et de standardisation, mais qui rend tout de même leur appellation quelque peu abusive.

La légende sur l’origine des premiers grains de kéfir apporte certes un petit côté mystique à la chose, mais dans la réalité, l’explication la plus plausible à l’élaboration de ces petits trésors est probablement plus terre à terre.

On suppose que c’est un concours de circonstances qui leur a donné naissance : le lait fermenté dans les outres de peaux et chahuté par le mode de vie nomade aurait tourné avec le secours de conditions climatiques favorables, donnant une sorte de caillé à mi-chemin entre le beurre et le fromage. Certaines tribus avaient l’habitude d’en laisser sécher une portion au fond de leurs poches.

Ce sont ces agrégats, une fois percé le secret de leur réutilisation, qui auraient donné naissance au kéfir. Ces grains sont faits d’une matrice de polysaccharides et de protéines du lait appelée kéfiran, qui héberge une flore microbienne complexe composée de bactéries lactiques et acétiques, de levures et de moisissures. Ce qui rend le produit final légèrement acide, mousseux et alcoolisé de 0,5 jusqu’à 3 % selon la durée de fermentation.

Le microbiote intestinal fait l’objet de recherches multiples depuis peu, qui vont toutes dans le même sens : cet attribut microbien est d’une importance capitale pour notre santé. Et devinez quoi : c’est justement lui qui est le premier bénéficiaire de la consommation de kéfir. Quoi de plus normal pour le probiotique le plus complet au monde ?

La petite histoire voudrait que les femmes des tribus d’Asie centrale aient été les premières à observer les bienfaits du kéfir, en particulier sur les maladies infantiles. Mais les autres membres se rendent rapidement compte que, des plus jeunes aux plus âgés, tous ont intérêt à adopter le kéfir comme un complément incontournable de leur régime alimentaire.

En consommation régulière, il présente les intérêts suivants :

Ÿ  Il rétablit et entretient une flore intestinale saine, favorisant la digestion et une absorption sélective des nutriments.

Ÿ  Il protège l’estomac, les intestins et renforce la production biliaire.

Ÿ  Il dynamise le système immunitaire et combat l’inflammation.

Ÿ  Il régule l’hypertension, la lipidémie sanguine et atténue l’asthme.

Ÿ  En application locale, il aseptise les blessures et accélère la cicatrisation des tissus.

Ÿ  Il est utile devant la plupart des troubles du métabolisme.

Ÿ  Il aide à lutter contre l’athérosclérose, et s’est même avéré efficace sur des tumeurs chez la souris…

Un kéfir maison 

Recette de kéfir de fruit Ingrédients :

1 litre d’eau minérale.

30 grammes de grains de kéfir de fruit (ils sont légèrement translucides).

Ÿ2 cuillères à soupe de sucre

1 ou 2 figues séchées.

Un demi-citron coupé en lamelles.

Rincez  les grains à l’eau, puis mélangez tous les ingrédients dans un bocal en verre. Recouvrez d’un tissu et laissez à température ambiante pendant 24  heures, . Le mélange est suffisamment fermenté à partir du moment où les figues remontent à la surface. Filtrez dans une bouteille hermétique, converser au placard ou au frigo selon le goût de chacun   et recommencer pour un autre litre de kéfir, ou  conservez les grains au frigo dans un peu d’eau sucrée pour une prochaine préparation (ou si vous avez la chance de prendre des vacances….)

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En plus des bactéries bénéfiques, des levures et autres moisissures, le kéfir délivre aussi des vitamines (B2, B12, K, A et D), des minéraux  assimilables(calcium, phosphore, magnésium…), des acides aminés et des enzymes.

Cerise sur le gâteau, grâce à sa teneur généreuse en tryptophane, le kéfir s’est fait une réputation de relaxant du système nerveux.

Au total, la somme de ses bénéfices est telle qu’elle devrait vous aider à dépasser avec allégresse le (petit) écueil que peut représenter le goût pour certains palais. La plupart des consommateurs trouvent d’ailleurs très vite un réel plaisir à cette boisson inimitable, qu’on redécouvre à chaque nouvelle préparation.

Me contacter pour avoir gracieusement des graines…

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