encore une plante commune, mais mal aimée..!

Arbrisseau à tiges sarmenteuses, grimpantes ou rampantes, j’appartiens à la famille des araliacées.

Connue pour mes propriétés médicinales depuis des millénaires, je suis appréciée pour mes qualités d’expectorante et d’antispasmodique. On se sert de moi pour soigner les toux spasmodiques, les bronchites, la coqueluche et l’asthme.

Amie des femmes, j’aide à réguler le cycle menstruel, car mes feuilles ont une action qui mime celle des œstrogènes.

Appréciée également en dermatologie, je suis efficace pour traiter les mycoses, la gale et les infestations de poux.

Mes vertus ne s’arrêtent pas là. On m’utilise pour cicatriser les plaies, comme antalgique, mais aussi comme amincissant et remède anti-cellulite ! Utile aussi pour la goutte et les rhumatismes, je suis une pharmacie à moi toute seule ! Un trésor de la nature.

Véritable liane d’Europe, je suis une plante de la forêt. Tenace, et patiente je démarre au pied d’essences de lumière, ces espèces d’arbres qui utilisent beaucoup de lumière tout en la laissant filtrer jusqu’au sol. Cela me suffit pour tapisser les pieds des pins ou des chênes dont j’aime tant à escalader les troncs. Munie, de racines crampons, je suis férue d’escalade. Mon but : atteindre la cime des arbres ou à défaut, des maisons ou des vieux murs. J’y parviens toujours même s’il me faut des décennies !

Je vis jusqu’à 400 ans !

Mes feuilles sont comme mon caractère : fermes, coriaces et luisantes. Elles sont aussi pétiolées et se divisent en trois ou cinq lobes triangulaires d’un beau vert foncé.  Mes fleurs sont jaunes et portées par un pédoncule. Réunies en ombelle arrondie, elles forment une boule. Mon fruit est une baie noire, globuleuse et toxique.

Dans l’antiquité, chez les Egyptiens et les premiers chrétiens, j’étais un symbole d’éternité. Au fil des siècle, je suis devenu le symbole de la force, de la persévérance, de l’attachement et de l’amour éternel.

On m’appelle aussi, hedera helix, herbe à cautère, joli bois ou le lierre des poètes !

Je suis, je suis… le lierre (grimpant) !

3 usages du lierre en herboristerie : mode d’emploi !

1/ La tisane pour la toux et les bronchites

Prenez conseil au près de votre herboriste, pour faire une tisane,la dose est importante à respecter

Attention, l’usage du lierre en tisanes ou autre n’est pas recommandé pour les jeunes enfants et les femmes enceintes.

2/ Drainage, anti-cellulite et amincissant : le macérât de lierre

Allez dans les bois, ou devant le mur couvert de lierre, au fond du jardin de votre sympathique voisine. Coupez délicatement des feuilles et essuyez-les.

Prenez un pot de confiture, stérilisez-le. Remplissez-le avec les feuilles de lierre. Recouvrez-les avec de l’huile de pépins de raisin. Mettez le pot à chauffer au bain-marie pendant 3 heures. Laissez reposer le pot pendant 24 heures. A nouveau, faites-le chauffer au bain-marie pendant deux heures.

Vous pouvez lui ajouter une goutte ou deux d’huile essentielle de lavande (de Provence).

Votre macérât est prêt. Vous pourrez l’utiliser deux fois par jours pendant deux à trois semaines en l’appliquant sur les parties du corps que vous voulez « travailler ».

3/ Homéopathie : anxiété, hyperémotivité, fatigues avec frilosité

On utilise les jeunes rameau du lierre grimpant pour fabriquer ce remède. il convient de prendre des granules de HEDERA HELIX en 4 à 7 CH au long cours.

Que la plante de l’amour éternelle puisse soigner l’hyperémotivité et l’insomnie, sentiments que l’on ressent avant de savoir si l’être aimé partage ou non vos sentiments n’est pas si étonnant !

0 comments on “encore une plante commune, mais mal aimée..!Add yours →

Laisser un commentaire